P A R - D E L Â ...

C’est à cet instant précis que je me suis jurée que j’écrirais un jour le récit de cette nuit sans voiler le traditionnellement inavouable et que je dédierais mon manuscrit à mes héritiers afin qu’ils sachent que leur mère… leur grand-mère n’a pas laissé passer le temps, mais qu’elle a su vivre jusqu’à la nuit de son temps. Je me suis d’autant plus persuadé de cette nécessité d’écriture sans pudeur, que je me suis imaginée le jugement différent que j’aurais eu vis-à-vis de mes parents ou de mes grands parents s’ils avaient laissé à mon intention le récit de leurs vies de femmes et d’hommes…