« comme des stigmates de ma maladie mille mots suffiront-ils à ma victoire sur le charme de l’oubli » Olivier Gatin utilise son talent et ses ressources intérieures pour « écrire pour soi » et, viscéralement, un livre très abouti. Ses messages méritent toute notre attention, car ils nous concernent au plus près de notre quotidien, parfois égoïste, parfois mis à mal par des épreuves diverses. C’est éblouissant d’apaisement, malgré un vécu que l’on sent douloureux. Le poète, une « presqu’île » ? La poésie, un radeau de sauvetage ? J’aime souvent citer, en présence d’un recueil qui m’a profondément émue, ces mots d’Hélène Cixous : « Les livres sont toujours parcourus de ce frisson de survie. Nous serons morts et ils frissonnent encore. » Gabrielle D.