D'Haïti en passant par l'Afghanistan: L'armée à quel prix ?

Patrick Roy, caporal au sein du Royal 22e Régiment, est en processus de libération des Forces canadiennes pour raison médicale suite à un syndrome de stress post-traumatique consécutif à sa participation à l’ISAF en Afghanistan en 2004 et à sa mission à Haïti en 1997. Après avoir affronté divers dangers et avoir été témoin de choses horribles au cours de ses missions, l’auteur a mis presque trois ans à se remettre d’un syndrome post-traumatique. Il déplore que beaucoup de ses frères d’armes manifestent peu de compréhension relativement à ce syndrome et traitent ceux qui en souffrent de faibles, de lâches et de sans-cœur, bien que personne, qu’il soit haut gradé ou simple soldat, ne soit à l’abri d’une telle maladie. Malgré cela, l’auteur se dit encore fier d’avoir fait partie des Forces armées et croit toujours à l’utilité des missions militaires canadiennes à l’étranger, mais la question pour lui sera toujours À QUEL PRIX?